Dans la matinée du 18 mars 2023, le ministre du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes entreprises, Serge G. Poda, a visité l’usine d’égrenage Bobo 3 de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX).
Toucher du doigt les réalités de conditionne- ment du coton dans la plus grande usine du Burkina Faso en termes de capacité d’égrenage de coton, tel est l’objectif de la visite du ministre du Commerce à l’usine Bobo 3 de la SOFITEX. Accompagné de ses proches collaborateurs et accueilli à son arrivée par les premiers responsables de la société, le ministre a, tour à tour, visité les principaux services dont regorge ce complexe industriel.
Du laboratoire de contrôle qualité et de certification des semences au laboratoire du classement des fibres, en passant par les salles d’égrenage de coton, c’est par une visite guidée et commentée que le ministre du Commerce a découvert « le niveau technologique de l’usine, ainsi que sa capacité d’égrenage ».Le satisfécit du ministre…
A l’issue de la visite qui lui a permis de toucher du doigt «le gros travail qui se fait à l’usine Bobo 3 de la SOFITEX», c’est un ministre comblé qui est ressorti. « C’est avec beaucoup de satisfaction et de fierté que nous avons fait le tour du complexe Bobo 3de la SOFITEX », a déclaré le ministre. Et de poursuivre : « Nous avons visité l’ensemble des installations. D’abord, le laboratoire de contrôle qualité et de certification des semences, qui est une première étape nécessaire et importante pour avoir une production à rendement élevé.
Nous avons visité l’infrastructure industrielle qui est la plus grande usine d’égrenage de coton de notre pays et l’un des plus grands complexes de la sous-région, dotée de technologie de pointe. Ce qui nous réconforte et nous rend encore plus fier, car ce maté- riel à la disposition de la SOFITEX lui permet de jouer pleinement son rôle de leader du secteur cotonnier dans notre sous-région. Nous avons aussi visité avec beaucoup de joie le laboratoire de technologie de coton, qui est un laboratoire certifié et unique en Afrique et l’un des meilleurs au monde », a affirmé le ministre pour qui, le Burkina Faso n’est pas leader par hasard dans le domaine du coton. Pour lui, tous les éléments sont donc réunis pour que la SOFITEX, et de fait, le Burkina Faso, puisse récupérer sa place d’antan, à travers la relance de la production cotonnière.
« D’ailleurs, cette place ne fait que se confirmer. Quand on observe, la SOFITEX est leader pour beaucoup d’infrastructures. Il n’y a plus qu’à travailler d’arrache-pied à ce que les semences que nous allons mettre à la disposition de nos producteurs soient des semences de qualité qui puissent permettre d’avoir des rendements élevés », s’est-il convaincu.
En plus de travailler pour mettre à la disposition des producteurs des semences de qualité « qui participent à 40% à la réussite d’une campagne », le ministre pense qu’il faudra aussi travailler pour que les superficies à « emblaver puissent être augmentées ».C’est ainsi, dit-il, « que la SOFITEX pourra avoir beaucoup de coton graine et du même coup, engranger davantage de rangs au plan africain et même mondial ».
Tout en félicitant les responsables de la SOFITEX, le ministre les a encouragés à demeurer dans l’excellence pour faire rayonner davantage la filière coton qui représente le premier produit agricole d’exportation du pays. Premier responsable de la SOFITEX, Boubacar Seye s’est réjoui de la visite du ministre. Pour lui, cela témoigne de l’importance que les hautes autorités du pays placent sur le coton « dont la contribution à l’économie nationale n’est plus à démontrer ».
Cette visite participe aussi, selon lui, à galvaniser les acteurs pour que le Burkina Faso puisse retrouver sa place d’antan dans la production cotonnière en Afrique.
Située à la zone industrielle de la ville de Bobo-Dioulasso et bâtie sur une superficie de 15 ha, l’usine Bobo 3 de la SOFITEX a une capacité journalière d’égrenage de 600 tonnes de coton. Elle a été créée en 1989.
Aïcha TRAORE