L’Union nationale des producteurs semenciers du Burkina (UNPSB) a tenu son assemblée générale ordinaire de l’année 2021, ce jeudi 15 septembre 2022 à leur siège, à Ouagadougou. Au cours de cette assemblée, selon les premiers responsables, le bilan de l’année 2021 a été examiné afin d’évaluer les forces et les faiblesses et d’y apporter les amendements nécessaires.
L’assemblée générale ordinaire de l’Union nationale des producteurs semenciers du Burkina a réuni ses membres venus des 13 régions du Burkina, et ses partenaires techniques et financiers. L’objectif de cette assemblée, selon Joseph Tieba, vice-président de la faîtière, est d’examiner le bilan de l’année écoulée et de réfléchir sur les difficultés et les perspectives.
Selon lui, cette assemblée est une aubaine pour dialoguer et échanger avec les membres sur l’organisation et le fonctionnement de l’Union.
Dressant le bilan des activités de l’année 2021, le vice-président de l’UNPSB, Joseph Tieba, s’est dit satisfait et a affirmé que la faîtière avait fait un bond qualitatif important, malgré les difficultés liées à la crise sanitaire et sécuritaire. En effet, au compte des points forts de l’année 2021 de l’Union nationale des producteurs semenciers du Burkina, le vice-président a souligné l’acquisition, en 2020, de 90 tracteurs, 10 semoirs et 150 tricycles au profit de ses membres afin d’alléger la pénibilité des travaux champêtres.
Il a aussi rappelé le plan de mécanisation qui a abouti à la construction du centre de traitement des semences et l’installation de six unités de nettoyage, de calibrage et de conditionnement de semences dans six régions du pays.
Enfin, selon Joseph Tieba, l’organisation de la deuxième édition des journées promotionnelles des semences agricoles améliorées certifiées, en juin 2021, après son interruption en 2020 pour cause de crise sanitaire, a été un satisfecit.
Malgré les acquis engrangés, le vice-président a aussi présenté les difficultés rencontrées par la faîtière. Il a souligné les difficultés liées, notamment, aux caprices pluviométriques de la campagne 2021/2022, à l’approvisionnement en engrais et à l’écoulement des stocks de semences. Ainsi, sur plus de 16 000 tonnes de semences certifiées bonnes en 2021, seulement 4 000 tonnes avaient été écoulées avec une demande de près de 10 950 tonnes.
L’Union nationale des producteurs semenciers du Burkina a donc interpellé ses partenaires techniques et financiers pour une revue à la hausse des enveloppes allouées à l’achat des semences pour les producteurs, afin d’impacter positivement le niveau de sécurité alimentaire mais aussi les revenus des ménages ruraux.
Le Directeur de cabinet, Karim Konseibo, représentant le ministre de l’Agriculture et des Ressources animales et halieutiques, président de la cérémonie, prenant la parole, a salué la tenue de cette assemblée générale qui, dit-il, permettra de renforcer les capacités des membres, à travers les échanges et les informations utiles.
Concernant les difficultés égrenées par l’UNPSB, le Directeur de cabinet, Karim Konseibo, a dit prendre note et assuré que les services techniques les examineront. Pour la campagne agricole humide 2022-2023 à venir, selon le représentant du ministre, le gouvernement entend mettre à la disposition des producteurs vulnérables, environ 3 000 tonnes de semences de variétés améliorées certifiées.
Il a enfin exhorté l’UNPSB à toujours garder l’idéal de son engagement au développement du secteur semencier national et de l’agriculture de façon générale.
Salifou OUEDRAOGO
