Vendredi 5 mars 2021, Eddie Komboïgo, fraîchement installé nouveau chef de file de l’opposition politique, annonce les couleurs. Il rejette le projet de loi du gouvernement portant prolongation des mandats des élus locaux et report desélections municipales initialement prévues pour mai prochain.Du coup, il transforme la position personnelle du président du Congrès pour ladémocratie et…
RÉCONCILIATION NATIONALE: Le piège d’un consensus trompeur !
La réconciliation nationale est devenue le nouveau cri de ralliement de la classe politique burkinabè. Non seulement elle a servi de prétexte pour plusieurs partis de l’opposition de rejoindre la majorité, mais elle devient l’impératif invoqué par les partis restés à l’opposition pour accompagner la majorité. Mais au fond, l’on semble évoluer vers une démocratie consensuelle à la malienne et qui risque de finir comme au Mali : très mal pour le pays et la démocratie. Les politiques veulent tous dormir sur la même natte de la réconciliation mais sont loin de faire les mêmes rêves. A la fin, certains rouleront d’autres dans la farine. Ou alors le peuple n’aura d’autre choix que de donner de la voix avec toutes les conséquences imprévisibles. Dans tout cela, un seul homme a la clé qui peut ouvrir durablement les portes de la paix et de la stabilité : le président du Faso. Il peut entrer dans l’histoire des Grands hommes d’Etat de ce pays. A contrario, il peut sortir par la petite porte. Mais tout cela dépendra de ses choix durant ce second mandat.