Le coup de force soupçonné à propos de la reconduction de la secrétaire générale duministère de la Femme a fini par avoir lieu. L’impératif de respect de la légalité dans un Etat de droit et l’impérieuse politique de promotion des cadres dans l’administration publique et de réduction de la masse salariale n’ont pas suffi àdissuader…
NOMINATION D’UNE RETRAITÉE AU MINISTÈRE DE LA FEMME: Le conseil des ministres valide le coup de force de Laurence Ilboudo/Marshall
Dans Le Reporter numéro 307 du 1er au 14 avril 2021, nous révélions que l’ex-secrétaire générale de ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’Action Humanitaire, Faty Ouédraogo/Zizien, a été rappelée de sa retraite par le conseil des ministres pour occuper une fois de plus sa fonction de secrétaire générale. Cette fonction qu’elle a quittée à peine une semaine, parce qu’admise à la retraite. La décision du conseil des ministres a produit une onde de choc. De nombreux agents, groupes de travailleurs sociaux et des structures syndicales du ministère rejettent vigoureusement cette décision. Pendant ce temps dans la « cour des grands », l’on semble opter de réprimer tout agent qui ose regarder d’un mauvais oeil cette nomination. Affectationssanctions, intimidations et autres abus de pouvoir sont mis à contribution pour dissuader les éventuels contestataires. L’affaire fait grand bruit en ce moment. Comment est-on arrivé là ? Pourquoi toutes ces agitations autour d’une retraitée ? A regarder de près cette nomination, la procédure est entachée de nombreuses illégalités.