Dans notre livraison du 15 octobre dernier, nous faisions cas de cette ténébreuse affaire de fraude opposant l’Office national des télécommunications (ONATEL- SA) à la direction générale des Douanes du Burkina. Au cœur du litige, une colossale somme d’argent de plus de 200 milliards, écrivions-nous. C’est du moins ce que l’administration des douanes est en droit d’encaisser de la part de ONATEL-SA, suite à des impayés doublés d’infractions douanières de première classe, dont cette société s’est visiblement rendu coupable, dans le sillage de l’opération de fusion-absorption, en 2011, de celle-ci avec sa filiale Telmob-SA (Société des télécommunications mobiles du Burkina Faso). L’affaire a fait l’objet de longues tractations. Finalement, courant 2015, sous la Transition, on ne sait trop par quelle acrobatie, le ministre des Finances d’alors avait instruit la douane de ne percevoir de la part de la société que la broutille de 100 millions FCFA. Aussitôt après la parution de notre article, la Direction générale de ONATEL-SA s’est fendue d’un communiqué de presse, à travers lequel elle tente de se blanchir des faits à elle reprochés. Tout a été fait dans les règles de l’art. Martèle-t-elle à tue-tête. Mais les faits sont têtus. Entre ces professions de bonne foi de ONATEL-SA et la réalité du terrain, le faussé est grand. Même trop grand…
Les dessous d’un vaste marché de dupes
Par: Le Reporter
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