En 2014, une ONG suisse, la Déclaration de Berne, publiait les résultats d’une enquête sur l’or du Togo vendu en Suisse, mais en réalité, il s’agissait de l’or du Burkina transitant par le Togo. Cette enquête a été révélatrice de pratiques mafieuses dans le circuit aurifère burkinabè. Depuis la liquidation du CBMP en 2007, c’est bonjour les dégâts. Les scandales se sont enchaînés, multipliés. Trafics d’or, exportations illégales, fraudes fiscales, permis douteux d’exploitation artisanale, contrats miniers raccommodés, etc. sont le lot quotidien. Des pratiques dévoyées à la peau dure. Les populations végètent dans la misère et la pauvreté pendant que les pertes fiscales sont estimées à des centaines de milliards. Cette cagnotte aurait permis un tant soit peu de financer d’importants projets de développement. Mais hélas ! Exploitants artisanaux, industriels, vendeurs, acheteurs et exportateurs d’or tiennent tous des attitudes pour le moins critiquables. Tour d’horizon sur une activité dont les scandales ne cessent de se multiplier.
FILIERE OR DU BURKINA
Par: Le Reporter
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