Une confirmation de la faillite de toute la classe politique
La démocratie burkinabè semble progressivement marquer le pas, faute d’une classe politique à la hauteur des défis et des enjeux post-insurrection. Face au pouvoir hésitant, l’opposition semble se complaire dans une rhétorique battue en brèche lors des dernières élections présidentielle, législatives et municipales : le nouveau ancien régime n’est pas capable du vrai changement.